On y perd 18% de l'énergie mais
on a vu que les tarifs pouvaient présenter un écart de 1 à 10 entre les périodes creuses et les périodes de pointes.
Un exemple typique de ce genre d'installation est la centrale de
Grand'Maison .
Pour ce qui est des STEP marins il s'agit seulement de propositions, en particulier de Monsieur
François Lempérière, sans que des installations opérationnelles aient été construites. Il s'agit dans ce cas de construire un Atoll artificiel qui crée un dénivelé de l'ordre de 100 mètres entre le niveau de la mer et la réserve d'eau sur l'Atoll. Une illustration de ce concept est montrée sur l'image suivante :
L'intérêt principal d'un STEP est de régulariser l'offre et la demande sur le réseau public. Mais il peut aussi contribuer à la sécurité de l'approvisionnement car il n'a pas besoin d'être localisé près des centres de production et il peut être judicieux de l'installer près d'un centre de consommation, en particulier lorsque les interconnections sont un peu faible. C'est le cas en région PACA et en Bretagne, et dans les deux cas on est au bord de la mer. On peut alors construire un STEP marin ou utiliser le relief assez prononcé et proche pour faire un STEP terrestre utilisant la mer comme bassin inferieur.
Malheureusement la séparation contractuelle de RTE et d'EDF fait que l'électricité qui transitera entre le STEP et le consommateur final devra payer deux fois son transport sur le réseau de RTE.
Une autre façon de stocker de l'énergie est de produire des
carburants synthétiques pendant les heures creuses, en réalisant ainsi une sorte de STEP chimique, et dans ce cas il vaudrait mieux installer l'usine de synthèse sur le site de production électrique, pour éviter une facturation du transport qui n'apporte rien.