RÉUSSIR LA TRANSITION
 

Ce site essaye d'analyser l'impact de l'énergie et de sa production sur le développement.
L'auteur de ce site se considère comme prônant l'écologie, bien qu'il soit favorable à l'énergie nucléaire.
La justification de ce point de vue est l'un des sujets abordés dans ce site.

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L’énergie pour les structures fixes

Les transports représentent à peu près le quart de l’énergie que nous consommons. Cette consommation utilise presque exclusivement des combustibles fossiles et il n’y a pas de solutions simples pour réduire de façon significative ce poste d’émission de CO2.

En conséquence on devrait s’attaquer d’abord aux structures fixes pour lesquelles il existe, pour presque tous les usages, une solution de remplacement par de l’électricité qui peut être produite sans émission de CO2. Le chauffage résidentiel et tertiaire semble alors prioritaire.

Pour que cette approche soit praticable, il faut prendre garde à gérer les capacités excédentaires des périodes chaudes. Chez nous c’est déjà en hiver que la consommation est la plus élevée car fort heureusement l’usage de la climatisation est peu développé.

L’idéal pour l’électricité serait d’avoir une consommation relativement constante qui serait alors fournie en électricité de base. On pourrait créer un tarif particulier pour une électricité pouvant être coupée par EDF. Sur ce réseau on pourrait mettre les usages qui peuvent être interrompus sans inconvénients majeurs.

Si par exemple on essayait de produire du carburant de synthèse en incorporant dans la biomasse une énergie extérieure, le procédé pourrait être conçu de façon à être interruptible, de plus la production pourrait être plus importante l’été. Le chauffage est aussi interruptible pour les pointes journalières du fait de l’inertie thermique des bâtiments.

 

Impacts des mesures proposées 

Ce qui est proposé ici est une approche quantitative, dans le cas de la France, pour estimer les impacts des mesures proposées. Pour ce faire on utilise un outil mis à disposition sur le site de Monsieur Prévot. Il s'agit d'un tableur qui permet, en particulier, d'estimer les rejets de gaz carboniques à partir de différentes hypothèses sur les modes de production de l'énergie y compris l'énergie électrique qui est une variable importante pour différencier les scénarios.

Pour mesurer l'impact il faut partir d'une situation initiale qui est celle de la France en 2006. Pour voir  cette situation initiale et la synthèse globale de toutes les mesures proposées on pourra se reporter sur la page Bilan des impacts des mesures proposées. Le principal résultat qui permet la comparaison est que la France rejetait 104 Mt de carbone en 2006.

Le tableau suivant est construit en privilégiant un usage thermique de la biomasse et de l'électricité nucléaire sans changement significatif des conditions de la mobilité.


 
Type d'énergie : Charbon electricité biomasse chauff Cogénér gaz biogaz biocarb, géoth prod  Total  
      chauffage solaire chaleur     biofioul séqustr pétrol, cons. finale  
Consommation finale       y/PAC ex biomasse              
Ind, agricult 3 18 6     11 2 0 0 1 41  
transport   2       0   5   45 52  
résidentiel tertiaire                        
usages thermiques   15 15 13 0 0 1 2,4 0 0 46  
électricité spécifique,y/c climatis.   17                 17  
Total énergie finale 3 52 21 13   11 3 7 0 46 156  
Production d'électricité                        
  Ajust,t Pointe Base         autres          
à partir de  charbon charbon biomasse hydraul éolien gaz renouvel nucléaire   prod pétrol    
  sans CCS avec CCS                    
en TWh électr, sans biocarbur 12 0 0 70 23 40 0 548     694 TWh
             avec biocarburant   0           584        
puissance installée GW   0     10     95        
consomm  de fossiles pour   y/c biocarbur                    
électricité et biocarbur - MTtep 4 0       7            
Consomm fossile total  7 0       18       46,2 71  
émissions de CO2 7 0       12       41,58 60 MtC
les coefficients techniques tiennent compte des pertes en cours de production et distribution 220 MtCO2
 
 
On voit que l'on passe de 104 Mt de carbone à 60 Mt soit plus de 43% d'amélioration. La part de charbon et de gaz prévu est nécessaire pour pouvoir gérer les pointes de consommation. Le reste de l'énergie électrique est produit par des centrales nucléaires pour ne pas rejeter de CO2 supplémentaire. L'ensemble de ces hypothèses amène à opérer  95 centrales nucléaires pour satisfaire la demande, soit une augmentation de 41 par rapport à la situation présente.  

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